1-"El Henni", un patrimoine à préserver
La préservation et la sauvegarde du patrimoine constitue une mémoire de toute une identité et de la civilisation d'une population. Les citoyens avertis et soucieux de cette richesse incommensurable ne ménagent aucun effort pour faire une pérennité de ce patrimoine.
Dans la commune d'Ait Yahia Moussa, les famille ne dérognet pas à la règle et cela est palpable lors de la préparation et la célébration des fêtes de mariage et les autres occasions (circoncision, Aïd ...). Ces nombreuses noces ont pu préserver un patrimoine de longue date, à savoir "el henni". Ce rituel ancestral est un composé rythmique de chant mêlant religion, identité, ou les mariés et leurs convives sont félicités et réconfortés. Chanté et clamé par des sages du village (16 environs) pour le marié, et les vieilles pour la mariée et même pour l'enfant circoncis pendant toutes les fêtes de la région.
El henni est une poudre, issue d'une plante séchée qui mélangée avec de l'eau fraîche pendant quelques instants est appliquée sur les cinq doigts de la main droite du marié ou de la mariée. Il est un symbole auquel la communauté kabyle s'est attachée depuis des temps anciens. C'est une tradition de nos ancêtres, on ne peut pas la délaisser. Elle représente beaucoup de choses pour nous. Sur l'aspect du mariage, il signifie la légalité après la Fatiha. Du côté spirituel, "cela représente l'espoir et la paix", nous explique un habitant de cette région. La tradition d'El Henni ne se limite pas aux mariés, elle est de rigueur aussi à l'occasion de l'Aid pour les enfants qui ornent leurs mains. Mais force est de constater que ce patrimoine aussi riche et expressionniste à plus d'un titre de par les valeurs qu'il véhicule, il commence à être délaissé et abandonné pour laisser place à d'autres pratiques qui ne sont pas les nôtres. Mais ce n'est pas le cas à Ait Yahia Moussa ou cette pratique est presque généralisée dans tous les villages.
Ainsi, pour la survie et la sauvegarde de ce patrimoine, l'association Thighri, d'Ath Oulhadj, joue un rôle très indéniable. Elle semble déjà repris le flambeau depuis plus de trois années par sa participation dans plusieurs fêtes. Elle en fait l'écho lors des manifestations culturelles pour faire connaître cette tradition à d'autres régions que soit en Kabylie ou dans le reste du pays.
« www.aitmenguellet.net ».
2-La musique folklorique de Saida
L'art musical revêt plusieurs significations sociales et anthropologiques qui portent un message d'un groupe humain qui lutte contre les conditions sociales et l'environnement géographique où il évolue.
Aussi, les genres musicaux folkloriques répandus à travers la région de Saida ne s'écartent pas du milieu naturel qui s'est transformé en patrimoine culturel spécifique.
La musique folklorique des "Qawarir" est une musique traditionnelle qui utilise de simples instruments fabriqués avec des matières disponibles dans la région tels que le tambour, le "Mezoued" qui est fabriqué avec de la peau de chêvre, "El wadaa" et d'autres instruments qui donnent un genre artistique différent de ceux qui existaient par le passé.
Quant à cette musique, elle exprime la dureté de la vie dans la région comme les dangers de la nature, la lutte pour l'eau, l'herbe et la nourriture pour les êtres humains et les animaux domestique qu'ils élèvent.
Cette musique exprime le vécu d'une catégorie sociale durant des périodes précises telle que "la Sara"qui est une danse accompagnée d'une musique forte avec le bruit du "baroud" et les carabines traditionnelles qui représentent les guerres des tribus et qui ont été incarnées par la suite dans les tableaux artistiques expressifs qui renferment des réalités. Celles-ci constituent actuellement un message historique qui retrace les différentes périodes de la vie représentées par des assocciations culturelles dont nous pouvons citer Moulay Tayeb, Fenoughil, Okbane, etc.
www.liberté.dz.
3-Patrimoine archéologique de Bouira
De par sa diversité et son immense richesse, le patrimoine historique constitue un avantage inestimable puisé dans notre histoire et permet l'épanouissement de notre peuple.
La wilaya de Bouira dispose d'un patrimoine archéologique très riche. Parmi les sites citons : le mur de Sour El Ghozlane situé à l'ouest, le mausolée de Takfarinas, le héros berbère qui lutta vaillement contre l'envahisseur Romain et mourut de manière héroïque
à l'est de Bouira, le site Tachachit dans la commune d'Aladjiba, la mosquée El Atik d'Athyevrahim à M'cheddalah sont aussi proposés au classement comme patrimoine national. Au chef lieu de la wilaya, l'exemple le plus frappant est le "For Turc", appelé également "Bordj Hamza" datant de l'époque de l'Empire Ottoman ...
Romains, Berbères, Ottomans, et Français, tous ces peuples ont laissé derrière eux leurs empreintes, une longue et riche histoire. Que restera-t-il de cette mémoire pour les générations futures si aucun plan de sauvegarde n'est établi ? La jeune génération
doit veiller jalousement sur ce patrimoine.
www.djazaireess.dz.
4-Mila, Fête du couscous : Préserver et valoriser le patrimoine culinaire algérien
Qu'on l'appelle seksou, couscous, naâma, taâm ou berboucha, il s'agit du même plat, fabriqué selon les mêmes procédés depuis des millénaires, même s'il est servi ou accommodé de mille façons.
Les habitants de l'Afrique du Nord connaissent le couscous depuis la nuit des temps, une période que les spécialistes situent entre 238 et 149 ans avant J.C.
Le couscous constitue l'alimentation de base des Maghrébins et leur plat national, intimement rattaché à leur mode de vie et leurs traditions nées autour de leur activité principale, à savoir la culture des céréales en général et du blé dur en particulier, le couscous constitue un repas complet car il allie la semoule cuite à la vapeur, aux légumes secs tels que le pois chiche (hommos), les fèves et les légumes frais, ainsi que les viandes.
"Nos ancêtres ont su ainsi accommoder les aliments dont ils disposent dans un seul plat à haute qualité nutritive et présentant également les qualités du goût et la bonne digestion".
Source Internet.
5-La Casbah d'Alger
La Casbah d'Alger apparaît comme un exemple significatif de ville historique maghrébine qui eut une grande influence sur l'urbanisme dans la partie occidentale de la Méditerranée et en Afrique sub-saharienne. En effet, située sur l'un des plus beaux sites maritimes de la Méditerranée, la Casbah constitue un type unique de médina, ou ville islamique. Le terme "Casbah", qui désignait à l'origine le point culminant de la médina de l'époque ziride, s'applique aujourd'hui à l'ensemble de la vieille ville d'El Djazair, dans les limites marquées par les remparts d'époque ottomane édifiés dès la fin du 16e siècle.
Dans cet ensemble vivant où résident près de 50.000 personnes, se conservent encore de très intéressantes habitations traditionnelles, palais, hammams, mosquées et divers souks ...
Malgré les mutations et les aléas sismiques qu'elle a subis, la Casbah d'Alger conserve
toujours son intégrité et ses valeurs ayant prévalu au classement du site en 1992 sur la liste du patrimoine mondial.
D'après "Mediterranean Memory".
6-Le Tassili
La Tassali n'Ajjer est un immense plateau situé au Sud-est de l'Algérie aux confins de la Lybie, du Niger et du Mali, couvrant une superficie de 72 000 km2. La densité exceptionnelle des peintures et des gravures, et l'existence de nombreux vestiges préhistoriques sont des témoignages exceptionnels de la Préhistoires. Depuis 10 000 ans avant notre ère jusqu'aux premiers siècles, les populations qui se sont succédées ont laissé de nombreuses traces archéologiques, habitats, tumuli et enclos, qui ont livré un abondant matériel lithique et céramique, témoin de l'histoire antique. Toutefois c'est l'art rupestre qui a fait la renommée mondiale du Tassili à partir de 1933, date de sa découverte. 15 000 gravues ont été répertoriées jusqu'à nos jours.
Source "Wikipédia".
7-L'Ajar, un art de vivre ancestral
Certaines voilettes ('Ajar), à la fois délicates et somptueues, peuvent être perçues comme des oeuvres d'art classées parmi les plus remarquables travaux d'aiguille.
La créativité et le génie de la femme algéroise, par cet art séculaire, a su d'une part traduire l'expression personnelle d'une ville à influences et, d'autre part, refléter un art de vivre ancestral.
Haïk et voilette ont longtemps été l'affirmation d'une identité et le symbole d'une résistance à l'occupation coloniale. Avant que ne disparaisse à jamais le port de la voilette, cet accessoire, jusqqu'aux années soixante, signait l'élégance de l'Algérienne voilée ... Il fut porté avec coquetterie, raffinement et originalité.
D'après le semainier Algérie 2010, Office National du Tourisme.
8-Idhebalen
Idhebalen est un groupe traditionnel folklorique kabyle. La musique fait partie du patrimoine berbère. Les artistes qui composent le groupe jouent des instruments comme : tbel, bendir et ghaïta. Idhebalen sont sollicités pour animer des fêtes de mariages ou de circoncisions. La musique jouée est entraînante et crée beaucoup d’ambiance. En général, lorsque les invités écoutent idhebalen, ils ne peuvent s’empêcher de danser.
Texte adapté, source Internet.